Mardi 24 mars 2009 à 20:52


Fatiguée. Fatiguée de cette ville où tout est calculé, millimétré. Les arbres, ici, sont espacés de trois mètres vingt-cinq, et sont là parce que quelqu’un l’a décidé.

Une claque dans le gueule pour la Marèv’. Cette idée m’obsède. Tout a été prévu, calculé. Chaque chose à un sens. Les passants savent toujours où ils vont. On dirait qu’il n’y a pas de hasard, ni d’imprévu.

Bien sur, on peut toujours se rouler dans l’herbe, à condition d’accepter d’être quatre au m². Une herbe qui est là parce qu’on l’a décidé.

Tout ça n’est pas de la vraie nature. Les arbres sont vrais, les feuilles aussi, et cette foutue herbe également. Mais l’ensemble est faux. L’assemblage est lésé. Cette assemblage « à la française ». Mais pourquoi s’en vante-t-on ? On a réussi à dénaturer la nature. C’est quand même fort. On la monte, la démonte, l’agence où l’on veut.

P’tain mais vous arrivez à vivre ici vous ? Sans montagne, sans air et sans imprévu ?
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« Je voudrais être un arbre, et plonger mes racines au cœur de cette terre que j’aime tellement, et que ce putain d’homme chaque jour assassine. Je voudrais le silence, enfin, et puis le vent. » Renaud

Dimanche 1er mars 2009 à 21:38

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Je t’en prie, j’étouffe. Sors moi d’ici, mon amour. Bombarde moi de musiques, de Kain, de rêves.

Sors moi de cet appart' trop bruyant, de ces gens qui tournent tout autour de moi. Fais moi penser à autre chose qu’à cet avenir qui s’éparpille. Promet moi qu’un jour, ce sera notre appart’, avec notre décoration, et notre bruit seulement quand on le veux.

J’ai besoin de me poser, de me reposer. De te trouver et te retrouver près de moi tous les matins. De ne plus les entendre, de me mettre des œillères si il le faut. Ne plus les entendre, eux et leurs problèmes si lunatiques.

Sors moi d’ici, qu’on aille ou tu veux, qu’on trouve notre « Nulle part ailleurs » à nous.

Dimanche 1er mars 2009 à 21:21


Au final, vivre avec un couple, c’est contraignant.

Vous êtes  là quand ça va pas bien entre eux, quand ils s’enguelent. Vous souhaitez que ça s’arrange. Mais vous êtes aussi là quand tout va bien entre eux, quand ils rigolent sous la douche, pendant que vous êtes seule devant votre ordi. Vous êtes là pour eux, quand ils se confient chacun de leur côté.


 

Vous êtes là, oui. Vous êtes toujours là quand eux sont là aussi. Et des fois, quand eux sont là, vous êtes las , juste las.

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