Aujourd'hui, j'ai passé ma matinée à faire de la tapisserie, ou plus precisement, à détapisser. Ca peut paraitre con mais juste après une rupture, c'est compliqué. Il y a quelque chose de symbolique là dedans. Je pensai que ça me changerai les idées, que ça m'occuperai, mais enfaite non, c'était plus dur qu'autre chose. Au début c'était drôle, j'avais envie de me défouler et d'arracher la tapisserie dans un geste sauvage et plein de colère, mais ça n'a pas été si simple que ça. Après il y a la deuxième couche que tu dois gratter pour qu'elle parte. Un truc qui colle vraiment au mur, puis qui te colle aux mains. J'ai eu l'impression que chaque lambeaux était comme un nouveau coup de couteau et au final j'ai pensé qu'à lui pendant deux heures. A lui et à cette stupide métaphore où je me torturais à détacher chaque morceau de ce qui était présent avant.
Et là, j'ai juste le ventre noué parce que je pourrais plus jamais revoir ce qui était là avant.. et ça me bouffe.
Et là, j'ai juste le ventre noué parce que je pourrais plus jamais revoir ce qui était là avant.. et ça me bouffe.