Lundi 20 novembre 2006 à 18:29

Les francais sont maitres dans l'Art de ne rien faire, nous disent les Americains ...

S'assoir dans un café semble être notre principale activité. Les chaises en rangs d'oignons tournées vers l'exterieur, nous comptemplons le spectable de la rue .. Plongés dans nos pensées, peut être cogitons nous sur le declin de l'humanité depuis l'invention du croissant ... C'est sur que nous n'avons pas la compulsion multitâche a l'americaine ... Travailler ou faire un jogging s'avererait surement plus fructueux... mais moins classe.

"Mais pourquoi n'essayent t-ils pas de faire quelque chose ?"

Ne parlons même pas du pur cliché du français circulant à velo, un beret sur la tête ... vetu d'une belle chemise noire a rayures, et portant irremediablement la sainte baguette sous le bras et une botte d'oignons dans son sac ... Personnelement je n'en ai jamais croisé .. Et c'est bien triste d'aillleurs.

Et le fameux accent français, à faire fondre les menagères de plus de quarante ans, rendant les françaises bien plus sexy ... Mais ... quel accent ? Le stereotype Latin lover ?

Puis comment tous ces clichés antagonistes sur les français peuvent perdurer ?

Alors, les francais sont sales mais classes ? Ils sont arrogants et ont un bon humour ? Bien sur, ils sont faineants et fonctionnaires ? [hum, excusez .. ] Paraitrait-il que les français sont d'excellents amants ?

Franchement ...vous voyez un francais draguer à la terrasse d'un restau, une cuisse de grenouille à la main, tel un homme de cromagnon déchiquetant une cuisse de lapin ... la chemise noire trampée de sueur, avec sur le crâne un beret recouvrant des cheveux gras. Le tout assaisonné d'un long monologue faisant l'éloges de ses qualités, et maudissant la societé ?

Alors les français doivent être pathétiques ...

Et pourtant, pour redevenir un peu serieuse, les préjugés perdureront, ceux ci ou bien d'autres .. Car c'est comme cela que fonctionne notre cerveau, par association, par simplification et donc par clichés .. C'est ce que l'on appelle la force de l'habitude. Qui n'a jamais renié l'existence de quelque chose dont il est toujours passé simplement a côté sans le voir ? On fait ça a longueur de vie ! Les clichés, les raccourcis, la simplification .. le tout étant de se remettre en cause au bon moment. Quand la société a les mêmes apprioris, alors tout se passe bien mais quand on s'ecarte un peu de l'opinion publique il y a toujours des desillusions ou des erreurs de jugements ... sur soi ou sur les autres.

Et ça surprend beaucoup lorsque l'on se prend un cliché de plein fouet ... Neanmoins on philosophe sur le racisme, qui n'a pourtant pas lieu d'être puisque la notion de race n'est pas quelque chose de reel ..

Dimanche 12 novembre 2006 à 14:21

Y'a des jours où, quite a être enfermée, elle aimerait que ce soit entre quatres murs de béton .. Quatre murs gris et sans artifices ... Elle aimerait sentir la dureté du sol sous ses fesses, et l'humidité ambiante qui règne ... D'ailleurs ne voit tu pas ces flaques qui tronent à ses côtés ?

Une salle étroite, sans lumière, sans porte ...  Un endroit franc et sans surprises .. un endroit sans illusions et sans espoir ..

La plus grande simplicité pour pouvoir se consacrer à ce qui est reellement important. Ne pas laisser son attention s'égarer au gré des couleurs, ne pas contourner le problème .. ne pas oublier.

Et dans cette pièce si particulière, elle est en colère .. elle se suprend a frapper les murs de ses poings pourtant si frèles. Et, les mains en sang, et les larmes aux yeux, elle s'allonge sur le sol humide. Une mélopée s'empare de son esprit ... Elle se lève, et, la tête baissée, entame une danse lente et langoureuse. Sa robe est maintenant couverte de sang et se colle a son corps, accentuant la grâce de ses mouvements ..

Elle continue a danser ...

Vendredi 10 novembre 2006 à 20:42

On a tous des soirs où l'envie de se lâcher remonte dans les trippes, où l'on souhaite se libérer et succomber a ce poison qui se faufile malicieusement dans l'esprit.
Pourtant on voudrait garder secrètes ses perles si precieuses renfermant des parties malconnues de nous même.

Et on a tous des soirs ou l'on a envie de rien ..

N'est ce pas .. ?

Vous connaissez cette sensation d'avoir peur de soi-même ? D'être surpris par ses propres réactions ?

Au final, j'ai l'impression d'héberger une inconnue dans mon esprit .. Et elle empiète sérieusement sur mes plates bandes ... Je me retrouve ligotée sur ce sol humide et inconfortable, pieds et mains serrés par un même fouilli de noeuds ..

Je suis terrifiée par ce sentiment de solitude .. même bien entourée. Ce mutisme dans lequel je tombe. Ne me dites pas que revoila cette periode habitée par le stress et le pessimisme ...

Je n'arrive pas a me relever ... Et si je devais rester là, immobile ? Impuissante ? Laisser cette inconnue me rabaisser et me demonter pièce par pièce ...

Je sais que je l'ai cette part de rêve ... Elle est là ! Trop enfouie .. Elle ne me laisse pas m'exprimer, crier a tous mon envie de croire qu'un jour ce monde nous fera tous rêver ..

J'ai envie de croire a un monde en couleurs mais elle me souffle que le noir et blanc correspond mieux a mon état nostalgique ...

J'ai envie de croire en l'amour, mais elle me dit que l'on en souffre ...

J'ai envie de croire en l'avenir, mais elle est persuadée qu'une fille moyenne n'arrivera pas a grand chose ...

J'ai envie de croire en la nuit, mais elle me répète que le jour se levera irrémédiablement ...

[ Mon amour, attrape ma main et relève moi ... Serre moi contre toi .. j'ai juste besoin de t'avoir a mes côtés ...]

Mardi 7 novembre 2006 à 19:28

Mardi 7 novembre 2006 à 19:07

<Ca fait trois semaines que tu es partie.
Qu'importe la météo, je ne connais que la pluie,

Puisque tu étais le seul soleil de ma vie ...

Dorénavant dans mon coeur il fait toujours nuit,
Les lampadaires de ton amour se sont éteints.

Aujourd'hui comme j'avais trop de chagrin
Je suis allé chez toi pour pouvoir discuter.

Même si c'était fermé je suis quand même rentré;
Mais comme tu n'y étais pas j'étais tout en pleur.

Alors j'ai mis ton canari dans le mixeur,
Et ton canniche nain dans le congélateur.
Mais ca ne ma pas fait retrouver le sourire
Donc j'ai pris ton poisson rouge et l'ai mis à frire.

Mais quand tu es rentré tu m'a juste engueulé;
Même pas un "bonjour", ni même un "tu me manque"
Qu'est ce que tu veux je n'ai pu le supporter
Donc je t'ai frappée avec une boule de pétanque.
C'est alors que doucement tu t'es endormies...

Quand tu t'es reveillée j'ai voulu discuter
Mais tu n'as même pas essayé de m'écouter,
Comme si toi et moi c'était vraiment fni.

Voila pourquoi à grand coup de pelle dans ta gueule
J't'ai fait comprendre à quel point je me sentais seul.
Mais tu ne voulais toujours pas être avec moi.
Crois moi cela a créé un grand désarroi...

J'ai compris que tu te trouvais encore trops belle
Donc j'ai préféré te finir à la truelle.

Maitenant on va pouvoir être tous les deux,
Et pour être sur que ce sera pour toujours
J't'ai pété les rotules pour ne plus que tu cours.

Tu vois , il ne m'en faut pas plus pour être heureux.>

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