Lundi 19 juin 2006 à 22:45


Trop de miliardaires qui courent après un ballon sur une pelouse d'or. Trop de bôfs, la bière a la main qui se lobotomisent le cerveau devant leur boîte a couleurs.


Rien qu'a me pencher par dessus la rembarde de ma mezzanine pour constater le massacre ... et encore je connais bien pire. Des gens qui se bourrent la gueule et crient comme des soulards sur des pions bleus qui ne les entendront jamais ... Ca ne m'etonnerait même pas de voir des types se faire transfuser de l'alcool par intra-veineuse -_-


Puis je ne conçois absolument pas qu'on puisse se battre pour une équipe ... Quand je vois ces matchs OM - PSG d'où ressortent des dizaines de bléssés, je me dit que le monde tourne mal.


On a parlé du retour de Zidane comme du retour de Jesus. Alors que cela temoigne bien de l'état desastreux dans lequel se trouve l'équipe de France. Depuis 1998 les gens ont espoir de revoir la coupe en or dans notre cher pays hexagonal ... Mais vous revez ?


Le foot ... j'ai -comme beaucoup- le dégout de ce sport. Non pas sur le fond, mais sur la forme. Un sport bien trop médiatisé.


Je me suis surprise une fois a l'apprecié .. couchée sur la plage a regardé quatres jeunes torse nus se passer le ballon d'une façon des plus admirable et spectaculaire.


Je ne hais pas le foot, mais il ne faut pas non plus lui vouer un tel culte.


Pour fini, savez vous que le salaire annuel d'un joueur de foot de L1 atteind 480.000 euros bruts ? Pour un homme qui fait des allés-retour sur un terrain, franchement -_-


N'ayez plus peur de dire .. "Je hais le foot !"

Lundi 19 juin 2006 à 21:22



Des fois elle se demande ce qui se trame la haut Une lumiere qu'elle voit tous les soirs du haut de son champ, assise dans ce cerisier ... son cerisier. Une lueur isolée sur le massif de la Chartreuse. Comme une maison fantome, qui ne se révèle que la nuit ... que dans l'obscurité de cette falaise.C'est tentant de resoudre cette question. Peut etre ... peut etre qu'un jour elle trouverai la motivation de monter si haut, pour y trouver la réponse à une divagation nocturne. Simplement marcher dans la nuit, sous le vent bruyant qui rugit entre les feuilles, et se crée un passage entre les arbres. Et un soir d'automne, je la vois vetue de son manteau noir, perdue dans ses pensées, laissant ses pas la guider ... guider cette enveloppe corporelle élancée ... Vide de son esprit parti rejoindre les bord d'un ruisseau. Je regarde cette jeune fille avancer dans le brouillard, ce souffle frais lui caresse le visage et fait danser ses cheveux roux ... elle frissonne. Elle a peur .. ça se voit, ça se sent ... Elle replie ses bras contre sa poitrine, comme si se simple geste pouvait la protéger d'un quelconque danger. Elle marche longtemps .. sans s'en rendre vraiment compte, jusqu'a ce qu'elle y arrive. Cette maison en pierres à la limite du vide ... Enfin ... Elle s'approche, se fait toute petite, et se penche à la fenetre. Une unique pièce, ornée de boiseries, une imposante cheminée noire. Rien d'autre qu'une table, et des objets divers jonchant le sol d'un air desordonné. Plusieurs lampes tempêtes posées sur l'établi, allumées sous peu. Elle cherche deseperament trace de vie, ses yeux bleus se nourissant de chaque détails ... Il n'y avait personne.

Samedi 17 juin 2006 à 20:26

Jeudi 15 juin 2006 à 13:13


Viens avec moi, dans ce coin de fragilité. Cet endroit devant lequel tant de personnes passent sans se retourner, n'y voyant que les vives couleurs des orchidées, et non cet être centenaire si fier, si paisible, si passe partout. Un lieu où je me sent si differente, tellement .. moi même. Ce jardin de ville ... Un lieu d'innocence au milieu de tant de corruption et de superficialité.


Suit moi à l'ombre de cet arbre ... allonge-toi, et laisse-moi poser ma tête sur ton torse. Ne rien dire, juste se perdre dans ces pensées, dans ces rêves d'evasion ...


Emmene moi la haut, assied toi à mes côtés, les pieds nus pendus dans le vide. Ce melange de peur et d'excitation ... Cette vue qui m'en finit pas, ce sentiment de grandeur ... d'immortalité. Ce ciel si brumeux, ce sentiment d'être nul part et partout à la fois. D'être non plus ce que l'on est mais ce que l'on veut être ...


And Nothing else matters ... Elle se constitue un chemin, n'est plus autour de moi, mais en moi. Elle danse avec mes rêves et mes illusions, inhinbant mes douleurs. Simplement ...


Cette fatigue morale me quitte, ici rien ne compte, sinon l'intensité de ce sentiment ... Je ne veux pas rester ici, pas trop longtemps ... Cette peur que ce lieu devienne une habitude, une lassitude. je veux pouvoir venir me percher sur cette falaise pour échapper aux gens. Voir les saisons défiler, emportant mes humeurs.


Ici, avec ou sans toi ...

Vendredi 9 juin 2006 à 23:03


Juste parce que ce soir je suis enervée.


Juste parce que je la vois nous délaisser,


Juste parce que lui j'avais décider de l'aider, et que desormais je le haïs ..


Juste parce que j'en peux plus de me sentir rabaisser


Juste parce que les mots "égoïste" et "salope" se cognent contre les parois de mon esprit sans arriver a en sortir.


Juste ces mots qui mettent mon coeur en sang.


Juste parce que je tremble,


Juste cette envie de me foutre en l'air


Juste ce brouillard qui m'enveloppe, et


Juste ces perles qui me montent aux yeux ...


Juste cette impression d'être un bout de tissu qu'on tire de tous les côtés


Juste parce que ce bout de tissu craque un jour ...

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