Jeudi 11 novembre 2010 à 18:38

[Jimmy eat world - Drugs or Me]

J'aime le principe de l'apocalypse. Si seulement une preuve concrète pouvait nous faire penser que l'on mourra tous ensemble, sans personne pour nous pleurer, sans laisser personne seul, alors on changerait radicalement de style de vie. Un carpe Diem qui se déploierait sur deux ans, un mois et dix jours.

***

Je me suis leurrée en beauté. J'ai trop bu et trop peu pensé, croyant pouvoir échapper à ma névrose. Mais ce n'est pas moi. Je suis plutôt du genre à être excitée par la possibilité qu'offrent des bouquins comme Le meilleur des mondes, Les animaux dénaturés, ou encore Le journal d'une schizophrène. Excitée à l'idée d'aller voir un opéra. Avoir des rêves surréalistes comme partir dans le Grand Nord, ou esperer pouvoir passer des vacances d'été en stage sur l'île de la Réunion. Je n'ai jamais été aussi épanouie dans des études, en adoration devant un prof qui promulgue plus qu'une pensée de théorie psychologique, mais une manière de voir le monde et d'apprendre à se connaitre.
J'ai aussi cru pouvoir vivre sans personne. J'oscille toujours entre le beau principe "Fuire avant d'être fuit" et penser que le monde est bien triste si on a personne avec qui le partager. Le principe de survie qui doit se heurter au principe de plaisir, j'imagine. Je n'arrive pas encore à dépasser ça.
Et la raison qui se heurte aux abymes profondes des sentiments. Il me manque. Je n'arrive pas à dépasser ça non plus...

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